J'écris également des nouvelles policières et fantastiques pour Endrèbe au Masque et pour Dorémieux chez Denoël. Je dois beaucoup à ces deux fortes personnalités jamais rencontrées mais qui m'ont donné du pepse grâce à leurs coups de téléphone acceptant mes textes. Hommage également à Yves Frémion qui m'a régulièrement publié dans Fluide Glacial.

*Sud-Express, ce polar humoristique (dont le titre de travail fut Le Montpellier blues)sur la vie d'un écrivain de série Z, aura une histoire curieuse. D'abord publié en feuilleton dans la revue bordelaise Le Bord de l'Eau, il est ensuite repris dans la revue des SDF, Macadam, dans une version courte et illustrée et ne connaîtra une édition (bourrée de coquilles) en roman qu'en 2002. Actuellement, l'oeuvre n'existe plus qu'en numérique chez Amazon.

Mais l'essentiel n'est pas là ! Grâce à Dorémieux, Endrèbe, Frémion et Blanchard du Bord de l'Eau, j'ai retrouvé la gnaque et je me relance dans l'écriture d'un polar : objectif : Série noire !

*J'écris donc un polar semi-autobiographique sur le monde de la peinture (je me suis mis à la peinture en amateur) situé à Collioure intitulé : Boris au pays vermeil.

En 1994, j'envoie le tapuscrit à JB Pouy. JB le lit, me donne des conseils de réécriture puis le fait passer à Raynal, le directeur de la Série noire. Un jour, JB m'envoie un mot me disant qu'il pense que la SN va accepter le roman. Quelques jours plus tard, refus de Gallimard ! Boum ! Coup de massue !

Début 1995, Pouy me téléphone et me demande si je veux bien "poulpifier" mon polar...

Depuis quelques mois, la série du Poulpe surprend le milieu de l'édition chez Baleine. JB recrute des auteurs parmi ses connaissances. Je me renseigne sur le Poulpe, je lis les aventures de Gabriel Lecouvreur... Je réécris ! JB acquiesce. Finalement, le roman sortira en 2002 chez Baleine/Le Seuil lors des basses eaux du Poulpe. Voir l'onglet 2 Poulpe. Mais, finalement, malgré les 7 ou 8 ans d'attente, j'en garde un très bon souvenir. Merci JB !

*Cependant le Bibi de 1995 recommence à ne plus croire à son étoile. Deux romans et zéro publication en format éditorial classique. Alors j'écris des nouvelles, des bouts de romans qui seront réunis quelques années plus tard. Plusieurs événements d'ordre privé me conduisent à prendre une année sabatique lors de l'année scolaire 1996/1997. Et là, un petit miracle : Francis Valéry m'écrit un mot "space" comme il en a le secret en me demandant si j'écris encore, et si oui, si j'accepte d'écrire un Agence Arkham !